Me voilà en fin de formation de coaching professionnel
15 janv. 2024
Me voilà en fin de formation de coaching professionnel. En démarrant, je me posais la question de la singularité du coach. Je termine ma formation et j’ai la même question. « Pourquoi on viendrait chercher Anne-Lise la coach alors que nous sommes tellement nombreux à faire ce métier? ». J’avais envie d’écrire sur ce sujet, car je crois que c’est ce qui nous distingue vraiment les un.e.s des autres. Mais je savais pas comment. Et puis j’ai lu ce livre. "Les dragons". Il m’a bouleversée. C’est une histoire d’amour entre deux jeunes dans un centre psychiatrique. Jérôme Colin met des mots crus, durs et plein d’amour sur la souffrance que traversent certains jeunes. Au lieu de mettre ces difficultés sur le dos de « c’est l’adolescence, ça va passer » ce livre reconnaît leurs maux et les honore. Quel sens cela a t-il de cacher, diminuer voire dénigrer la souffrance de nos ados? De même en tant qu’adultes, quel sens cela a t-il d’avancer à tout prix dans une vie, une boîte, des relations qui ne nous plaisent pas ou plus ? J’aime ce livre car il porte un regard vif sur notre responsabilité en tant que société. Sur ce que nous avons à proposer aux jeunes. Et moi je crois que c’est ça qui me touche profondément et me met en mouvement. Avoir les yeux (le coeur et les oreilles) grands ouverts sur ce que nous traversons individuellement et collectivement. Et essayer, à mon niveau, d’écouter, d’accueillir pour aider chacun.e à se mettre en action vers ce qui a un sens. Peut-être une ébauche de définition de ma singularité.